Tous les mercredis

Les activités maritimes

Mesquer à participé à l'activité maritime bretonne du Moyen-age et figure du reste en bonne place, en compagnie du Croisic, sur une des premières cartes marines, celle de Brouscon qui date de 1543.

Il n'existe,pratiquement plus de témoignages écrits des activités maritimes de Mesquer pendant le dix-huitième siècle. Toutefois le registre des sorties du port de Kercabèllec de L'an 1704 révèle un commerce en plein essor avec les 200 unités qui partent cette année-là, livrer leur cargaison de sel, le long des côtes de France et d'Espagne.

Outre les bâtiments du lieu, vingt-cinq navires de 8 à 25 tonneaux en 1734, 34 de 15 à 40 tonneaux en 1743, sans compter le canot des Fermes générales dont l'équipage était composé d'un brigadier, de trois gradés et deux matelots, " quelques navires étrangers et nombre de barques vont charger à Mesquer parce que la mesure est plus forte de un sixième qu'au Croisic et au Pouliguen ".


Au dix-huitième siècle, Le port de Mesquer, est alors en déclin, c'est décrit dans les rapports des commissaires aux classes


" Le bourg est distant de la mer d'environ un quart de lieue; on n'y fait point d'autres commerces que celui du sel. Les barques qui viennent l'enlever abordent dans le fond d'un bras de mer qui fait un coude et sert de port, lequel fournit l'eau aux salines de ce quartier... Les matelots de cette paroisse se bornent à naviguer au cabotage sur les bâtiments de ce lieu. Ce sont les moindres du quartier... Leur navigation ordinaire est de transporter le sel à Redon pour fournir le haut de la rivière de Rennes ".


L'équipement portuaire laissait à désirer : " la rade est dangereuse; elle tire, dans les fortes marées, 12 à 13 pieds d'eau et 7 à 8 dans les molles marées. A Mesquer il n'y a aucun ouvrage de maçonnerie et il n'en est point susceptible eu égard à sa situation et à son peu de commerce... Il n'y a aucune règle établie pour le délestage. Il se commet des abus à ce sujet qui pourraient, dans la suite des temps, causer la ruine du hâvre.... "

Malgré ces déclarations pessimistes les " bargers " de Mesquer paraissent être pendant le dix-huitième siècle nombreux et entreprenants , des familles conjuguent, il est vrai, leur activité de maîtres de barques avec celle de négociants du sel.

le port de Kercabellec autrefois,"il y a un paludier en premier plan".

A proximité des parcs à huîtres, l'étier de Kercabellec alimente une partie des marais salants de Mesquer, et notamment, la saline au duc qui se visite.

 

coquille.gif (10311 octets)

Les marchés

Le port de Kercabellec, Kervarin, Kerdandec, "vue du ciel", par ici .........