LES ARMOIRIES DE MESQUER
Les Armoiries de Mesquer, entourées d' une gerbe de blé et d'un bouquet d'algues, avec la devise "a terre et mer fidèle" illustrent l'heureux mariage de la mer et de la campagne qui caractérisent la commune. Le paysage des marais salants, les nombreuses plages bordant le bois de Quimiac et tout le charme de la côte d'Amour font aujourd' hui de Mesquer et Quimiac un lieu de séjour privilégié de la presqu'île Guérandaise. |
De
gueules, fretté d'or |
ORIGINE DU BLASON
En 1696, Louis XIV a besoin d'argent pour 'sa force de frappe'. Les circonstances
ne permettent pas, après l'affaire Pontcallec, le lancement d'impôts nouveaux. Sa
Majesté imagine alors de faire régler les 'armes' des familles, des villes et des
communes, très officiellement , contre finances. Suivant l'usage, il est créé un
fermage de l'affaire, estimé 7 millions. Adrien Vannier, bourgeois de Paris, l'achète
pour 5 633 333 livres-francs et se 'débrouille' pour authentifier les 'armes' et faire
rentrer l'argent. Or les frais se trouvent rapidement hors proportions avec les rentrées
d'argent. Vannier obtient alors d'imposer un blason à certaines communautés ou personnes
que l'on en juge dignes et capables de ...payer le création.
A Mesquer, deux groupements sont de ceux-là : la paroisse et le prieuré de Merquel, Les
'sbires de Vannier", ainsi appelait-on péjorativement ses dessinateurs et
fonctionnaires, ne se cassent pas la tête pour composer les nouveaux écus : l'un sera
l'inverse de l'autre. Mesquer aura : " de gueules fretté d'or". le prieuré de
Merquel 'd'or fretté de gueules'. Et c'est ainsi que figurent à l'armorial de France,
dit de D'Hozier, de 1701, les 'armes' du recteur de Mesquer.
RAISONS DES ANNEXES
On a voulu rappeler la traditionnelle double vocation de Mesquer : agriculture et marine.
d'où le blé et les algues. évoquant la terre et la mer; le "las' fait la liaison
entre la terre et la mer en rappelant ces dépressions du pays que sont les marais
salants. La devise a été composée dans le même esprit. d'abord en latin : 'terrae
marique fidelis" puis , pour une plus grande compréhension, en français ' A terre
et mer fidèle'.
Origine du texte : Mr l'Abbe Mercier.